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Le mois de novembre touche à sa fin, et j'ai terminé mon premier NaNoWriMo hier.
L'objectif de ce défi littéraire est d'écrire 50 000 mots en un mois. Ce ne fut pas sans peine. J'ai failli abandonner jeudi. J'étais malade (une bonne crève qui me broyait le cerveau). Je voyais tout en noir. Pourquoi écrire ?
2 commentaires -
La lauréate du concours Radio France de la micronouvelle a été désignée il y a quelques jours. Vous pouvez découvrir son texte ici : Saudade de Noémie Pereira
Le thème du concours était : Ensemble.
Il fallait écrire un texte de 1 000 signes, un défi que je n'avais encore jamais relevé.
Voici ma micronouvelle :
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Au revoir, là-haut
Film d'Albert Dupontel
Sorti le 19 octobre 2017
Synopsis :
Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire.
Mon avis :
Vous avez peut-être lu le livre ? C'est un roman de 565 pages, publié en août 2013 aux éditions Albin Michel.
J'avais écrit quelques mots sur le forum Partage Lecture, après l'avoir dévoré en juillet 2014 :
1 commentaire -
Sur proposition de l'auteur, j'ai lu en avant-première ce récit historique. Je la remercie chaleureusement pour cette belle découverte car j'ai adoré ce roman. Coup de cœur !
Titre : Le rocher
Autrice : Elisa Sebbel
Auto-édition - 28 octobre 2017
Actuellement en pré-commande
Chapitre I à découvrir gratuitement ici
Présentation :
5 mai 1809, cinq mille soldats de l’armée napoléonienne, prisonniers des Espagnols, sont déposés sur l’île déserte de Cabréra, dans l'archipel des Baléares. Parmi eux, vingt et une femmes, dont une jeune cantinière de dix-huit ans qui vient de perdre son mari. Sur tous les visages, la même question : les a-t-on abandonnés à leur propre sort sur ce rocher aride ?
Mon avis :
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La biche et l'écureuil
Une biche traînait dans un bois isolé
Elle semblait perdue, avançait sans savoir
Où ses pas incertains la feraient divaguer.
Sur sa face triste pesait un masque noir.
Au détour d'un chemin, un écureuil gris
Qui ramassait des glands fut soudain bien surpris
De croiser son regard tout embué de larmes.
Il voulut connaître la nature du drame.
— Madame, mais qui donc fait pleurer vos beaux yeux ?
Est-ce là le tableau d'un chagrin amoureux ?
Vous devriez rentrer vite en votre logis
Car le loup tous les soirs s'en vient rôder ici.
La biche émue d'une telle compassion
Regarda cet intrus en train de lui sourire
Comme il avait l'air doux et plein d'attention
Dans un dernier sanglot, elle parvint à dire :
— Un loup, dites-vous ? Tiens, il y en a encore ?
Je croyais qu'à la chasse, ils étaient enfin morts.
Aucun loup, mon ami, ne peut plus m'inquiéter
Aux plaisirs de la vie je ne veux plus goûter.
— Y a-t-il, madame, une raison précise
A cette mélancolie qui vous tétanise ?
— J'ai perdu mon enfant parti vivre sa vie.
Plongé dans ses projets, chaque jour il m'oublie.
L'écureuil comprit tout le poids de sa peine.
Il tenta gentiment de sauver cette reine :
— Il faut de l'ennemi, madame, vous garder.
Vous devez sans délai de lui vous abriter.
C'est un loup bien malin qui toujours réussit
A échapper aux hommes et à leurs fusils.
Il aime la chair et les atouts féminins
Si vous voulez mourir, reportez à demain.
A ces mots, dans le bois, apparut un loup blanc.
Effrayée la biche eut réflexe de survie.
Elle courut tout droit, jusqu'à épuisement.
Rassasié le fauve jamais ne la suivit.
Arrivée à bon port, elle avait à l'esprit
Les mots de l'écureuil qui l'avait sauvée.
Même si son enfant s'était d'elle éloigné,
Elle allait redonner des couleurs à sa vie.
Moralité
Dans les moments sombres où le cœur broie du noir
Un regard ou un mot peuvent sauver une âme
Réveiller une envie, raviver une flamme,
Étouffer les soucis pour redonner l'espoir.
Cette fable est en ligne sur short édition.
Si vous l'aimez, vous pouvez voter pour elle. Merci !
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